Depuis 2015, je suis bénévole au Festival des Rias à Quimperlé. Ma dernière semaine de vacances avant la rentrée scolaire est désormais dédiée à ce festival des arts de la rue. J’en profite au maximum : une partie de la semaine avec mes enfants, et puis, le week-end, bénévole… Ici, rien à gagner, puisque tout est gratuit. Reste le plaisir de participer et de côtoyer des artistes de la rue, les techniciens et les autres bénévoles.
Choisir sa mission
Être bénévole aux Rias, cela commence par le choix d’une mission, en ligne sur le site internet : restauration, accueil des personnes à mobilité réduite, installation-désinstallation des loges, accueil du public, démontage des gradins… On m’invite également à faire connaître mes autres compétences : décoration, couture, électricité… pour aider en cas d’imprévu. Je choisis plutôt l’accueil du public pour les gros spectacles, en particulier le week-end à Quimperlé, la signalétique et je terminerai par l’installation des loges. En août, la responsable des bénévoles du Fourneau, qui organise le festival avec Quimperlé Communauté, m’appelle pour me demander s’il y a des spectacles que je souhaite absolument voir, pour que mes missions soient compatibles. Le programme peut être revu, selon nos souhaits. L’équipe du Fourneau est aux petits soins pour bien faire coïncider ses besoins avec les nôtres.
La veille du lancement, je commence par une réunion d’information et je reçois mon programme, le t-shirt et le verre floqué du visuel de l’année. En 2018, le visuel est bleu, avec une chimère loup-phoque. En 2017, il était jaune fluo, avec un hibou-royal… en 2016, rose, décoré d’un poisson-chat… chat en haut et poisson en bas. C’est le signe de reconnaissance des bénévoles et une sorte de panneau d’information ambulant ! Quand on l’endosse, on accepte d’être interpellé-e à tout moment pour donner des renseignements.
Bien accueillir le public dans les lieux en plein air… et gérer les imprévus
Pour l’accueil du public au Festival des Rias, j’arrive sur les lieux ¾ h avant le spectacle et je me mets à la disposition du régisseur du spectacle, aux côtés des 3 autres bénévoles. On installe le public sur des tapis au sol pour laisser la place aux personnes âgées sur les gradins. J’oriente les personnes pour leur permettre de suivre les spectacles dans les meilleures conditions, dans un minimum de place parfois… En général, cela se passe bien… Parfois certains renâclent : on n’insiste pas… A la fin du dernier spectacle, on démonte les gradins, on ramasse les tapis. Souvent, les régisseurs nous remercient car ils n’ont pas toujours autant d’aide sur d’autres événements.
L’organisation des Rias est précise mais l’adaptation aux imprévus est nécessaire pour des spectacles de rue ! Un soir, alors que je remballe les gradins, le régisseur d’un autre spectacle passe à vélo et m’interpelle pour connaître ma mission à suivre. Il s’avère que j’ai fini… il s’en va mais la responsable des bénévoles me sollicite pour assurer la sécurité d’un spectacle assailli dont l’encadrement prévu est insuffisant. Je me retrouve alors à limiter le passage et interdire l’installation à certains endroits autour du spectacle.
Le partage de moments conviviaux
Pour la signalétique du week-end, ma connaissance du programme et de la ville me sont bien utiles pour renseigner les spectateurs. Le dernier jour, dès 6h, j’installe des tentes et les aménagent en loges pour les artistes… Depuis mes débuts de bénévole, j’ai aussi préparé le pot final des officiels et assuré l’accueil des techniciens et artistes au repas du soir.
En fin de journée, si j’ai encore de l’énergie, je passerai au Brizeux à Quimperlé. C’est le QG des bénévoles et de l’équipe du Fourneau… parfait pour partager un moment convivial. La dernière soirée de la semaine est aussi l’occasion d’y retrouver les artistes encore sur place.