Non loin du centre-ville de Concarneau, c’est dans un cadre entre terre et mer que j’ai retrouvé Andréa, qui exploite les gîtes du Minaouët, pour un séjour le temps d’un week-end. Le sourire aux lèvres, avec une belle simplicité, elle m’a ouvert les portes de cette roulotte qu’elle loue depuis deux ans pour de courts séjours.

Et je suis vite tombée sous le charme de ce lieu insolite ! Dès l’ouverture de la porte de la roulotte, on découvre un cocon mêlant chaleur et confort. L’endroit y est très optimisé avec un coin cuisine, un espace pour le repas, une chambre, ainsi qu’une salle de bain séparée.

A la découverte des lieux

Une fois ma valise déposée, Andréa me propose une découverte des lieux sous le beau temps. L’ancienne professeure de sport me partage son histoire. Présentation de cette ancienne ferme achetée par le couple alors en projet de rénovation. Et "l’idée folle" d’acheter une roulotte tzigane, puis une roumaine, pour inviter les hôtes à la pause et au bien-être dans ce cadre magnifique.

La balade se poursuit le long de la mer. Après s’être posées sur un coin de rocher, Andréa me raconte comment lui est venue l’idée de pousser davantage le projet de cet encouragement au dépaysement. Avec la complicité de son amie couturière en aménagement, elle met aussi à la disposition des hôtes un tipi et une tente igloo, installés aux beaux jours dans des espaces retirés en ce bord de mer, pour profiter du cadre en regardant le ciel étoilé.

La visite se clôt par la présentation d’un bateau disposé insolitement dans l’herbe, tout près de l’eau. Une fois sa rénovation terminée, les vacanciers pourront y réserver des séjours pour voguer dans ce charmant coin de verdure.

Une invitation au rêve

De retour dans la roulotte, j’observe la mer du haut de la fenêtre. Bien au chaud dans ce coin de douceur, je me surprends à rêver d’ici et d’ailleurs.

Après une nuit confortable, je retrouve déposé sur le balcon de la roulotte un panier garni pour un petit-déjeuner gourmand. A l’intérieur, la propriétaire y a glissé viennoiseries, café chaud et gourmandises pour prolonger cette pause plaisir.

La météo m’y invitant, je décide d’enfiler mes chaussures de randonnée. Ma matinée se poursuit alors en arpentant chemins de campagne et rochers pour admirer toujours plus encore ce coin de mer qui me fascine. J’oublie ma montre et mes impératifs. L’impression claire que l’essentiel se trouve ici et maintenant.

Pourquoi pas ?

De retour à la roulotte, j’éprouve un pincement au cœur en fermant la porte. Me viennent à l’esprit des paroles d’une chanson de Vanessa Paradis : "Il y a la littérature… Le manque d’élan… L’inertie, le mouvement… Parfois on regarde les choses… Telles qu’elles sont… En se demandant pourquoi… Parfois, on les regarde… Telles qu’elles pourraient être… En se disant pourquoi pas…".

Car après tout : Pourquoi pas ?! Pourquoi pas continuer la pause pour profiter chaque jour de chaque instant ? C’est dans cet élan que je jette un dernier regard à cette roulotte magique. Le temps d’un week-end, elle fut pour moi une invitation poétique à vivre pleinement.

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