Intriguée par ce petit bout de terre au large de Douarnenez, avec sa grande maison de maître face au Port-Rhu, je me suis laissée tenter par une visite guidée de l’île Tristan par une belle journée du mois de février.

Un accès plein de péripéties

L’ile Tristan, ça se mérite ! Déjà pour accéder à l’île, il faut que la marée le permette … ou alors vous y allez en « flânerie » avec traversée en bateau depuis Tréboul (mais je trouve ça moins rigolo, personnellement).

Ce dimanche, le coefficient de marée permettait la traversée à pied donc Fabrice, guide de l’office de tourisme, nous avait donné rendez-vous à la cale du Guet. Une fois que la marée a entièrement découvert le petit passage, nous nous sommes lancés à l’assaut du petit bout de terre ! Oups, la mer était bien agitée et mes chaussures ont bu la tasse… Mais ce n’est pas ça qui va m’arrêter !

Histoire et secrets de l’île

Je ne vais pas vous dévoiler tous les secrets de cette île, il faut vivre l’expérience pour s’imprégner de son histoire, de ses couleurs, de ses trésors… Tristan, vous l’aurez deviné, c’est celui d’Iseult… Le guide vous contera sûrement mieux que moi l’ensemble des légendes qui entourent l’île Tristan, alors moi je vais vous conter les paysages.

Propriété du Conservatoire du Littoral, l’île abrite un jardin exotique des plus agréable. Lorsque l’on s’y promène, on n’a vraiment pas la sensation de se trouver sur une île. Tout y est calme et paisible, même Caramel et Couign Amann (année des C …), les deux bœufs qui y habitent à l’année (avec un gardien, évidemment !).

Dans le fond de l’île – enfin, au nord de l’île devrais-je dire – on a une magnifique vue sur la Baie de Douarnenez ! C’est également par là que se trouve le fortin napoléonien. Notre petite boucle s’est terminée sur le quai, après environ une heure de visite. On n’a pas trouvé le fameux trésor de Guy Eder de La Fontenelle, ni l’arbre enlacé de Tristan et Iseult mais ce fut une belle découverte du petit bijou douarneniste si bien préservé !