J’ai voulu tester la balade pour aller voir les phoques, en famille, avec le bateau promenade Soizen. Didier, le patron, nous a donné rendez-vous aux pieds du phare du Guilvinec (le phare rouge à l’entrée du port).
14h45, c’est marée basse, nous voilà partis pour une heure de balade avec 9 autres passagers à bord. La météo agréable nous invite à rester en extérieur, les places devant la cabine, en « pôle position », sont prises d’assaut. Nous nous installons à l’arrière, ce qui nous permettra plus de liberté sur le bateau pour prendre des photos.
A peine franchi la digue, on aperçoit déjà la pointe sauvage de Men Meur et même les phares de la Pointe de Penmarc’h : le plus grand Eckmühl et le vieux phare. Le nom Eckmühl vient du Prince d’Eckmühl (Maréchal Louis-Nicolas Davout (1770-1823), duc d’Auerstaedt), en l’honneur de qui ce phare a été construit.
Cap à l’Ouest vers l’archipel des Étocs.
Nous arrivons dans l’archipel, la mer déjà très calme depuis notre départ du port, devient d’huile. Première surprise : Didier nous indique un grand phoque à tribord, installé sur son rocher comme s’il s’étirait, la queue et la tête en l’air. Nous ne nous attendions pas en en voir aussi facilement. Le bateau s’approche doucement, tout en respectant les animaux dans leur élément.
Nous contournons les rochers par le sud, la mer devient plus agitée. Didier explique qu’ici, par grand vent, la mer peut être très mauvaise à cause des courants forts qui se créent dans tous les sens.
En face de nous, voici « le sourire de la baleine » nous dit Didier au micro. C’est le rocher le plus remarquable de l’archipel. Il a la forme d’une tête de baleine avec la bouche ouverte.
Dans le chenal des Étocs que l’on appelle aussi « le trou du couteau », le fond est de maximum 2 mètres sous la coque du bateau. Ça devrait passer…. nous rassure Didier. L’eau est translucide, on distingue bien le fond.
Des personnes sont venues pique-niquer en zodiac. Sympa l’idée… D’autres se baladent entre les rochers en kayak.
Didier nous explique que l’archipel des Étocs est aussi le refuge des goélands (à ne pas confondre avec les mouettes que l’on trouve presqu’uniquement sur la côté et non en mer). On découvre effectivement des juvéniles au sommet d’une roche et même deux nids.
Un autre phoque posé sur son caillou, n’a pas l’air impressionné par notre présence. Il aurait même tendance à faire le beau avec sa petite bouille toute mignonne et ses grandes moustaches.
Dame Nature dans toute sa splendeur !
Merci Didier pour cette balade familiale. Et pour répondre à la question : « Est-ce que l’on voit vraiment les phoques ? ». La réponse est oui, et de très près !!!
J’ai fait une sortie en juillet avec les enfants et ce jour là nous n’avons vu aucun phoque, les enfants ont été très déçus .
Vous avez sans aucun doute joué de malchance. Statistiquement, on voit les phoques 98 fois sur 100 ! Après, les Étocs ne sont pas un zoo. Nous sommes ici confrontés à des animaux en liberté, les conditions naturelles pouvant influer sur leur comportement. Peut-être ce jour là y avait-il un fort vent d’Est, ce qui n’est effectivement pas l’idéal. Peut-être aussi y avait il une forte fréquentation, créant du dérangement pour les phoques qui se montrent alors moins facilement. Si on peut comprendre votre déception, il n’en reste pas moins que la beauté et la pureté du site de l’archipel des Étocs demeure et que la balade vaut vraiment le détour. Au plaisir de vous accueillir à nouveau au Guilvinec! ;-))