Lorsqu’on associe le mot sistr (cidre en breton) et le mot bistrot, on obtient Sistrot ! Il fallait y penser, ils ont eu l’audace et la très bonne idée de le faire : le Sistrot débarque à Quimper !

L’incontournable bar à cidre ouvrira donc ses portes à Quimper le 16 juin prochain. À la tête de ce très chouette projet, deux frères quimpérois de naissance mais aux parcours bien différents. Ronan est ingénieur en chimie mais aussi passionné de gastronomie et tout particulièrement de boissons fermentées. Erwan est lui ingénieur en microbiologie et sécurité alimentaire et s’est par la suite lancé durant quatre ans dans l’aventure de la restauration à Montréal (Québec) en tant que propriétaire de Crêpanita. C’est d’ailleurs par ce biais que j’ai rencontré virtuellement Chloé, l’amoureuse d’Erwan, sur la toile. Notre passion pour la Bretagne a fait que nos routes se sont croisées et j’ai ainsi pu suivre leur aventure depuis ces deux dernières années.

« Nous avons à cœur de faire découvrir le cidre à nos clients, de leur faire connaître les différents types de cidres existants, mais aussi de les amener à appréhender le cidre comme un produit qui peut parfaitement accompagner tout type de gastronomie, au même titre que le vin. »

Initialement née d’une discussion avec un de leurs amis, Nadim Bonni (propriétaire de La Champagnerie à Montréal), l’idée géniale du Sistrot a su germer, bien grandir, traverser l’Atlantique sans encombre et se mettre en place au cœur d’une région de prédilection pour le cidre. Dotés d’une redoutable énergie, enrichis de leur expérience de globetrotteurs, quoi de mieux pour ces bretons « pur beurre » que de pouvoir entreprendre chez eux, en Bretagne, et surtout de pouvoir travailler avec des producteurs locaux ?!

« Pour le moment, presque tous nos cidres proviendront de l’ouest de la France (Bretagne, Normandie, Mayenne, Loire Atlantique). Ayant vécu au Québec, nous avons aussi souhaité proposer deux produits typiquement québécois, un cidre de glace et un cidre de feu, qui sont des cidres obtenus après concentration du jus de pommes, donc plus liquoreux et sucrés que nos cidres traditionnels.
Pour la sélection des producteurs, un des premiers critères était que nous ne souhaitions travailler qu’avec des producteurs fermiers ou artisanaux. Il n’y aura donc aucun cidre industriel sur notre carte. Nous avons goûté 99 cidres différents, à l’aveugle, afin de créer notre carte, pour finalement en sélectionner 58. À noter aussi que près de la moitié des cidres proposés sont certifiés agriculture biologique et/ou sans sulfites ajoutés. »

Le concept des bars à vins ou toute autre boisson spécifique existait déjà en France. C’est donc avec beaucoup d’originalité que le Sistrot viendra proposer une carte d’environ 58 références de cidres « reflétant la richesse de la gamme de cidres existants. Tous les types de cidres que l’on trouve dans l’ouest de la France seront représentés, allant du cidre doux (plutôt destiné à accompagner l’apéritif ou encore le dessert), relativement sucré, au cidre sec, ne contenant que très peu de sucre résiduel (idéal avec des produits de la mer notamment). Et oui, le cidre, c’est un peu comme le vin, il en existe toute une palette, et c’est ce que nous souhaitons faire découvrir à nos clients. Nous proposerons également quelques poirés, qui est l’équivalent du cidre, mais obtenu par fermentation de jus de poire. La carte comportera aussi 13 cocktails originaux à base de cidre, de jus de pomme (et de poire), d’eau-de-vie de cidre, dont 3 sans alcool. »

Et question bonnes nouvelles, ça ne s’arrête pas là ! Car si vous êtes comme moi et avez besoin d’un petit quelque chose à grignoter en même temps que votre verre se vide (!), le Sistrot vous proposera également une carte le midi, afin de déguster des plats frais et faits maison, qui sera différente de celle du soir où le choix pourra alors se faire entre 3 entrées, 3 plats et 3 desserts. Ouvert tout au long de la journée, il sera également possible de se faire plaisir à n’importe quel moment avec une assiette au choix (fromages du Finistère, charcuteries artisanales ou produits de la mer).
Quant à la formule brunch du dimanche qui parait si alléchante, je ne sais pas pour vous, mais personnellement il me tarde vraiment de l’essayer ! Pour ne rien gâcher, et puisqu’il sera possible d’y aller aussi bien entre amis qu’en famille, un menu « petit chef » sera également disponible pour satisfaire les enfants.

Cerise sur le gâteau, le Sistrot s’efforcera de travailler en circuit court, qui vous le savez sûrement, favorise nettement le travail des producteurs locaux. Ainsi, vous retrouverez au Sistrot des fromages de production finistérienne, des produits de la mer en provenance directe de la criée du Guilvinec, de la bonne charcuterie quimpéroise,…

Enfin, si vous suiviez Crêpanita sur les réseaux sociaux, tout comme moi, vous avez sûrement bavé plus d’une fois devant la photo du pot de Chocowan, fabrication artisanale et emblématique qui a su, elle aussi, traverser l’Atlantique pour mon notre plus grand plaisir ! Ce petit trésor pourra se déguster dans le brunch ou en accompagnement de certains desserts. Et même si cela n’est pas à l’ordre du jour, ayant d’autres priorités pour le moment, le développement de produits typiques du Sistrot n’est pas mis de coté pour autant.

Il nous faudra par ailleurs nous tenir particulièrement informés car des événement y seront organisés comme des soirées contes, des rencontres avec les producteurs ou encore des initiations à la dégustation du cidre.
Pour finir, un point important que je tenais à mentionner et bon à savoir, le Sistrot sera accessible aux personnes à mobilité réduite.

Longue vie au Sistrot et souhaitons bonne route à cette belle équipe !